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Inscription des pratiques de la transhumance à l’Inventaire national du patrimoine culturel immatériel

Le Comité du patrimoine ethnologique et immatériel réuni jeudi 2 juin 2020 a validé l’inscription des pratiques de la transhumance à l’Inventaire national du patrimoine culturel immatériel.
L’étape suivante est le dépôt, en mars 2022, d’une candidature multinationale, avec pour objectif l’inscription des pratiques de la transhumance sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité en décembre 2023 (pour rejoindre le dossier validé pour l’Italie, la Grèce et l’Autriche en décembre 2019).

Communiqué de presse transhumance PCI

Classement de la transhumance au Patrimoine Culturel Immateriel de l’UNESCO

Vendredi 28 février 2020. Cérémonie de remise des fiches « Massifs » (Vosges, Jura, Corse, Massif Central, Pyrénées, Provence-Alpes) au Ministère de la Culture sur le stand du CORAM au Salon International de l’Agriculture (Paris).

Projet transhumance UNESCO France

La transhumance reconnue au patrimoine mondial de l’UNESCO

Le Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du Patrimoine culturel immatériel, réuni mi-décembre à Bogota en Colombie, vient d’inscrire la transhumance sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.  Le dossier, présenté par l’Italie, la Grèce et l’Autriche, est intitulé « La transhumance, déplacement saisonnier de troupeaux le long des routes migratoires en Méditerranée et dans les Alpes ».

Voir le lien :

https://ich.unesco.org/fr/RL/la-transhumance-deplacement-saisonnier-de-troupeaux-le-long-des-routes-migratoires-en-mediterranee-et-dans-les-alpes-01470

Pour la France, un dossier, porté par un Comité de Pilotage animé par le CORAM (Collectif des races de massifs) et les acteurs du pastoralisme (dont la Maison de la transhumance et le CERPAM) est en cours de réalisation, avec pour objectif le dépôt d’un dossier de candidature multinationale auprès de l’UNESCO en mars 2021.

Calendrier prévisionnel :

  • Octobre 2019 à janvier 2020 : recensement auprès de chaque territoire des pratiques et savoir-faire auxquels les communautés s’identifient
  • Février à mai 2020 : synthèse nationale par le Comité de Pilotage et le ministère de la Culture
  • Juin-Juillet 2020 : candidature à l’inscription sur l’inventaire du Patrimoine Culturel Immatériel en France
  • Automne 2020 : Internalisation de la démarche en Europe, en vue d’une candidature multinationale auprès de l’UNECSO
  • Dépôt du dossier de candidature multinationale auprès de l’UNESCO

L’enjeu principal de cette reconnaissance est la transmission de pratiques et de savoir-faire millénaires et vivants.

  Projet transhumance UNESCO France

Le Centre euro-méditerranéen de ressources sur la transhumance a été inauguré !

La cérémonie a réuni plus d’une centaine de personnes au domaine du Merle vendredi 30 août 2019 et a été marquée par  des prises de parole de : Carole Sinfort, Directrice déléguée aux Formations et à la politique Scientifique, Montpellier SupAgro, René Tramier, Président de la Maison de la transhumance, Catherine Tissandier, administratrice à la Caisse régionale Crédit Agricole Alpes Provence, Nicolas Isnard, Président du territoire du pays Salonais Métropole Aix-Marseille-Provence et Maire de Salon de Provence, Marie-Pierre Callet, Vice-Présidente du Conseil départemental des Bouches-du-Rhône et Eliane Barreille, Vice-Présidente du Conseil régional SUD Provence-Alpes-Côte d’Azur et Jean-Marc Zulesi, député.

Un document d’archives concernant la transhumance dans les années 1950 a été offert par le Président René Tramier à Emanuel Loris, Président de l’Unione Montana Valle Stura, dans le cadre du partenariat concernant le projet La Routo.

Une visite des espaces du centre de ressources et une présentation du site internet (en cours de formalisation) a permis aux nombreuses personnes présentes de découvrir les différentes fonctionnalités de ce nouvel outil mutualisé entre la Maison de la transhumance et Montpellier SupAgro.

Le sentier AMOUNTAGNA se développe !

Le sentier AMOUNTAGNA (commune de Villars-Colmars, dans les Alpes de haute-Provence), aménagé en 2010 grâce à un financement de type LEADER, vient d’être complété par la réouverture d’un sentier permettant d’accéder aux anciens près de fauche de la vallée de Chasse. Cet aménagement a été permis par un programme porté par CIPRA international, intitulé « SpeciAlps », qui vise à recenser, conserver et valoriser les joyaux naturels des communes alpines. CIPRA France accompagne ainsi la Communauté de Communes « Alpes Provence Verdon », choisie en tant que territoire pilote, dans la mise en œuvre de ses actions. Villars-Colmars, village membre de la CCAPV, a attiré l’attention de la CIPRA par sa volonté de faire vivre la commune et de soutenir le pastoralisme à travers le sentier AMOUNTAGNA et l’évènement annuel qui l’accompagne.
L’idée a alors émergé d’aménager une nouvelle partie de sentier axée sur la biodiversité et le pastoralisme. Des panneaux thématiques ont été réalisés grâce au soutien du projet « SpeciAlps », mais également « Alliances dans les Alpes » ainsi que la Communauté de communes Alpes Provence Verdon dans le cadre du projet Leader « Valorisation du pastoralisme ». La nouvelle portion de sentier a été aménagé au printemps 2019 et inauguré à l’occasion des 10 ans de la journée AMOUNTAGNA du 4 août 2019. Il s’agit là d’un très ancien sentier qui apparaît sur les vieilles cartes, mais qui avait presque disparu sous l’effet du temps. En empruntant ce sentier aujourd’hui restauré, c’est tout un patrimoine qui se révèle : ruines de cabanes, restanques d’anciens prés de fauche (…).
Les panneaux d’interprétation sont axés sur la biodiversité de la vallée ainsi que la place de l’Homme et des activités pastorales au sein de celle-ci. Les promeneurs pourront ainsi en apprendre plus sur le pin cembro, caractéristique des ubacs de la vallée de Chasse, sur le casse-noix moucheté, mais aussi sur la pratique séculaire des prés de fauche et les effets des activités humaines sur la transformation des paysages.

La journée du 4 août a été également l’occasion d’inaugurer une cabane restaurée, celle des Sagnes. Les travaux ont été conçus par le CERPAM et réalisés avec un réel talent par un artisan local, au bénéfice d’un Groupement pastoral. Une grande pièce à vivre équipée d’un évier, d’une douche avec eau chaude, une mezzanine pour le couchage, un rez de chaussée spacieux pour entreposer sel, filets, croquettes. Un projet qui marie à la perfection conservation du patrimoine bâti et modernisation de l’activité pastorale. L’opération a été rendue possible grâce au financement de la Région SUD-Provence-Alpes-Côte d’Azur et de l’Europe (FEADER).

 

Maison de la transhumance © Quai13